Swift Rosaleen Hunt-Fawkes

ÂGE ♛ vingt-trois ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ♛ le 23 février 1988 ; à Bâton-Rouge. NATIONALITÉ ♛ américaine. ORIGINE(S) ♛ américaine et française. SURNOM(S) ♛ Rose ; Sweety. ORIENTATION SEXUELLE ♛ hétérosexuelle. MÉTIER/ÉTUDES ♛ déjà business-woman ; elle gère une grosse partie de l'entreprise de son paternel. PARTENAIRE ♛ scènario, à venir. GROUPE ♛ lost and insecure, you found me. CRÉDIT BANNIÈRE ♛ tumblr. CÉLÉBRITÉ ♛ sophia bush.

ONCE UPON A TIME

« Félicitations Madame Hunt-Fawkes, vous attendez une merveilleuse petite fille ! » lâcha gaiement la gynécologue de la jeune mariée. A cette annonce, toutes futures mères auraient sauté au plafond, tellement submergée de bonheur. Mais cette jeune mariée n’était pas comme toutes ces femmes. Non, elle, elle était unique en son genre. « Une fille ? Oh mon amour, je suis tellement heureux ! » La jeune mariée, encore allongée lança un regard noir à son récent époux, arquant son sourcil droit. « Tu rigoles j’espère ? Ne me dis pas que tu es heureux que j’attende une fille ? Je hais les filles ! Je hais les enfants ! Je te préviens, Jeremy, ce sera le seul enfant que tu auras avec moi et tu t’en occuperas seul. Je ne veux rien avoir à faire avec ce … parasite ambulant ! » brailla la future mère. L’homme la regarda ahurie par les horribles paroles qu’elle venait de prononcé. Quelle femme pouvait vouloir ça ? Quelle femme pouvait ressentir cela pour son futur enfant ? Madame Hunt-Fawkes était cette femme. Furieux, le mari quitta la pièce où, précédemment, s’était déroulée l’écographie. La jeune mariée n’avait jamais aimé les enfants. Si elle était enceinte, ce n’était pas parce qu’elle l’avait voulu, non. C’était juste un oubli de contraceptif. Malheureusement pour elle, la jeune mariée avait découvert qu’elle était enceinte bien trop longtemps après la date où elle aurait pu se débarrasser ,dans le plus grand des secrets, du parasite qui était désormais « en elle ». Une merveilleuse petite fille ou bien, Rosaleen, l’enfant indésiré.

« Maman, maman ! Je me suis fait mal à la main ! » En pleurs, la petite Rose rejoignit sa mère, dans le salon, qui buvait tranquillement son thé avec une groupe d’amies. Rose n’avait jamais le droit de venir la déranger pendant « son moment de tranquillité », disait-elle. C’était à croire que son enfant était plus un poids déroutant qu’un don du ciel. En voyant son enfant, la mère se leva aussitôt. « Rosaleen ! Tu sais très bien que tu n’as pas la permission de venir ici. Tu me déranges, vois-tu. Alors vas voir ton père, il doit être à l’étage ! Dépêche toi ! » Rose n’avait jamais compris « ce rejet » de la part de sa mère. Elle n’avait jamais rien fait de mal et lui avait toujours obéit mais sa mère la haïssait, c’était sûr. Chaque fois qu’elle faisait quelque chose, ce n’était pas assez bien pour elle. Rien n’était assez bien pour elle. En fait, seule elle était « parfaite ». Une fois à l’étage, dans les bras de son père, en pleurs, la jolie petite fille expliqua brièvement ce qui c’était passé avec sa mère. Son père mit cela sur le compte du boulot. A l’entendre, sa femme travaillait trop et était à crans, envoyant balader les membres qui l’entourait, même lui. « Dit moi papa, pourquoi maman elle ne m’aime pas ? » L’homme paraissait désamorcé par la question de son unique et tendre petite fille. Il sera Rose dans ses bras, on ne peut plus. « Mon ange, ta maman t’aime très fort, ne pose pas de question bête, voyons. Allez viens, on va soigner ta blessure de guerre ! » Il mentait. La mère de la petite fille ne l’aimait pas, elle la détestait au plus au point. La petite fille main dans la main avec son papa joignirent la salle d’eau, pour désinfecté la plaie de l’enfant. Ce n’était qu’une petite égratignure de rien du tout. D’ici, une semaine, elle aurait cicatrisé. En revanche, le rejet de sa mère, ça, ça n’allait pas cicatrisé de si tôt. En fait, cette plaie là était bien trop infectée.


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« Putain Rose ! Qu‘est-ce que tu fous en sous vêtement dans mon lit ?! » Bien trop brutalement, Rose se redressa comme un piquet. Que pouvait-elle faire dans la chambre de William ? C’était impossible. La vieille au soir, ça avait été l’anniversaire de Kitty, sa copine de chambre et Rose n’avait pas bu, ça non ! Pourtant, elle n’avait aucun souvenir de cette soirée dont tout le monde parler comme « la soirée du siècle ». La jeune femme soupira et regarda l’homme qui se tenait près d’elle. « Will, t’es encore bourré, je crois. Et la question serait plutôt : qu’est-ce que tu fous toi, nu, dans mon lit ! » ouf. La jeune femme se trouvait, elle, bien dans son lit, très peu habillée, certes, mais avec quelque chose sur le dos au moins. « Oh .. Rose, est-ce qu’il s’est passé quelque chose entre nous ? Est-ce qu’on a … enfin tu vois.. » Il avait dit ça très gêné et pas du tout sûr de lui : l’alcool devait être encore bien présent dans son organisme. A tel point qu’il ne se souvenait pas de la vieille ! Quoique, Rose non plus …Enfin, elle ne s’en souvenait pas, certes, mais elle était persuadée qu’entre lui et elle, il ne s’était strictement rien passé. Elle avait raison. Il ne s’était rien passé. Ils avaient juste dormi ensemble pendant quelques heures. « On s’en souviendrait, non ? Will, … je pense que tu devrais rejoindre ta chambre : Nathan risquerait de trouver ça louche, tu crois pas ? » Volontairement, Rose s’était recouverte de son drap blanc et elle regardait William. Il était beau. C’était un garçon mystérieux mais sans l’être. En fait, Rose avait toujours eût l’impression de le connaître depuis toujours mais, en vérité, elle ne le connaissait que depuis un mois, tout au plus. « Oui, tu as certainement raison. On se voit plus tard ! » La jolie brune acquiesça, souriante. L’homme, lui, se rhabilla rapidement et déposa un léger baiser sur la joue de Rose. Cette dernière se sentit rougir mais fit mine de rien. Immédiatement, elle se mit à sourire de toutes ses dents et le regarda quitter la chambre qu’elle occupait à la fac. Ça y est, il était parti mais Rose savait pertinemment que cette histoire n’allait pas s’arrêter là. Elle avait raison.